Alessandra Viotti-Gilabert
Artiste Coté
Référencé dans le Dictionnaire des Artistes Cotés - Drouot
Nouvelle Série Picturale 2023, Délicatesse
Exposée en avril 2023 à Paris à la Galerie Nesle durant le Salon International de l'Académie AEAF.
Voir la série DélicatesseSéries picturales
Je travaille en séries picturales qui ont chacune d’entre elles un thème. A ce jour j'en ai réalisé huit. Ces cycles naissent d’une réflexion et d’une recherche personnelle car je ne veux pas d’un art réduit à la décoration ou à la communication. Je souhaite un art qui résiste aux impostures et aux simulacres, un art qui s’engage.
Technique : Dessin et peinture acrylique sur papier/coton 50% Fabriano 300/350gr et sur toile.
Critique d'Art

Alessandra Viotti possède le don d’exprimer ses émotions et ses passions dans ses œuvres, réussissant à transmettre sans excès ses sentiments à l'observateur.
Son style presque minimaliste est le signe d'une approche stylistique bien calibrée, fruit d’une habilité créative maitrisée, due à la fois à l’expérience et à une attitude mentale et manuelle rationnelle.
Ses œuvres sont conçues avec des lignes épurées qui avec peu de symboles expriment clairement la figure qu’elle veut représenter. Les émotions et les passions, incarnées par les couleurs présentes dans chaque œuvre, sont circonscrites dans des formes parfois abstraites.
Tout est contrôlé et calibré afin de transmettre les concepts derrière les formes que cette artiste tient sans cesse à exprimer.
Marina Volpi
Historien de l'Art et Directeur Artistique d'Artexpertise
Florence Italie

« … Alessandra effleure en touches légères les contours essentiels d’une expression, d’un regard où perle parfois une perceptible larme de sang. Isolée, cloisonnée dans leur bulle respective, chaque couleur gravite en chorégraphie autour des indispensables symboles figuratifs...»
« …Chaque création paraît spontanément surgir tant de la précision délicate du tracé que de l’intense maîtrise de l’épure. Leur symbiose n’a qu’un seul but : magnifier les émotions dans une quête cérébrale d’authenticité et de beauté sublimée, puisées aux sources magiques des cœurs et des âmes...»
Extraits de l’article de Jean-Louis Avril pour la revue d’art Univers des Arts, N°206 Printemps 2022.
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Alessandra est représentée par STUDIOZERO et la Galerie Purificato.Zero à Rome
Rome - Italie
Salon International de l'Académie Arts Sciences Lettres de Paris - Galerie Thuillier
Paris - France
Alessandra par Alessandra
D
epuis le plus jeune âge et aussi loin que je remonte dans l’histoire de ma vie, je dessine et je peins. Partout : sur les murs, sur les draps, sur les matelas, par terre, sur du papier. Avant même de lire, je défriche les territoires qui me sont chers, comme la nature ou les visages. Mes œuvres actuelles ont gardé le goût de l’enfance.
Lorsque le maître Pippo Pozzi m’accepte dans son atelier, mes parents ne contrarient pas ma vocation, pour peu que je ne renonce pas à mes solides études littéraires et à un diplôme d’enseignement. Je fréquente l’atelier avec enthousiasme.
D
es années exaltantes. C’est un atelier à l’ancienne, artisanal et lettré comme ceux de la Renaissance, où convergent les artistes les plus fameux ; on y pratique la gravure, la peinture et la céramique. Y étudier, y faire ses armes est un privilège pour lequel je n’aurai jamais assez de gratitude.
Dans les années 90, lorsque mon maître Pippo Pozzi décide de me présenter à Venise, je tombe malade, vaincue par les vapeurs chimiques inhalées quotidiennement dans l’atelier. Contrainte de vivre en prenant de grandes précautions, j’abandonne temporairement la peinture.

J
e publie alors de nombreux livres que j’illustre en noir et blanc. Je puise les protagonistes parmi les espèces de la flore et de la faune. Je dessine également des bijoux, des vêtements, des costumes, des personnages et je signe plusieurs scénographies de théâtre.
En 2014, je m’installe en France sur la côte d'Azur. La proximité de la mer atténue mes allergies. Enfin libérée, je peux me remettre à peindre, je réintroduis la couleur. J’utilise des acryliques avec les mains, les pieds ; je forge mes propres outils, invente des objets, des instruments... C’est une période intense.
Je peins les tableaux que je destine à un livre d’artiste, “Le poème de Véra“. L’accueil réservé aux expositions et aux séances de dédicace témoigne de l’engouement pour cette œuvre.
En 2017, c’est encore la couleur pure qui me pousse à monter l’exposition “Comme un vol de papillon“. Même si ce que j’aime par-dessus tout, c’est le figuratif, en dessin, comme en peinture, je n’obéis qu’à un impératif : mon besoin de poésie, et ce qui compte, c’est que le pinceau vive sur la toile, transformé par la pensée.
E
n 2017, j’exécute le cycle intitulé “Les visages de la lumière“. Figuratif et poétique.
Mes tableaux sont exposés à Paris, à la Galerie Thuillier et au Grand Palais, ainsi qu’à Tokyo, Monaco, La Rochelle, Toulouse, Barcelone.
Dans mes œuvres j’aborde tour à tour le rêve ou l’émotion à travers des visages épurés. Je ne cesse d’explorer ces visages de femmes, d’hommes, d’animaux, de peindre les émotions concentrées dans leurs yeux. Il faut bien arracher le secret !
Observatrice et connaisseuse de l’âme humaine, je peins mes personnages avec des traits résolus et essentiels, afin de mettre en valeur les aspects les plus intimes. J’use d’une technique qui repose sur la simplicité, qui a recours au dessin, au stylo feutre et à la peinture à l’eau.
En ôtant le superflu et en ne conservant que la quintessence, je recherche une vérité que j’entends exalter par des couleurs lumineuses et quelques ombres.


C
’est dire que je ne veux pas d’un art réduit à la décoration ou à la communication qui refuserait d’être à l’écoute des réalités sensibles. Je souhaite un art qui résiste aux impostures et aux simulacres, un art qui s’engage en échappant à l’impatience des limites.
A l’ère du divertissement et de la fragmentation sociale, dans ce monde plutôt désincarné où nous font défaut l’authenticité des êtres et la puissance d’agir, je vois la pratique picturale comme un moyen de recréer un sens dans nos rapports avec nos semblables, avec la nature, avec le monde.
C’est dans cet esprit qu’en 2018, j’ai entamé un cycle pictural sur le motif des animaux, cherchant à susciter une émotion chez l’homme, un trouble propice à le faire réagir sur la condition animale. Car c’est la peinture qui doit parler, elle qui doit créer un sentiment, ouvrir une conscience par la simple évocation d’une goutte de sang ou l’expression d’un visage.
L
’été 2019 m’a proposé d’autres sujets dans le prolongement d’une actualité brûlante qui, partout, suscitait la surprise et l’émoi ; la maltraitance envers les femmes, comme celle des enfants, celle des animaux, a été une source d’inspirations nouvelles pour une série intitulée : “Peurs“.
En 2020, je réalise, pendant la pandémie du coronavirus, la série picturale « Eveil » dédiée à la Nature et aux Enfants.
En 2021 mon besoin de poésie s’invite plus que jamais et je crée le cycle pictural « Le Vent d’Automne ». J’expose mes œuvres à Paris, Florence, La Rochelle, Milan, Seoul…
Fin 2021 et début 2022 je réalise la série « Rêves Dorés », toujours sur le thème de la poésie et tout autant engagée. Ce cycle est dévoilé à Paris lors de mes deux expositions personnelles à la Galerie BDMC et à la Galerie Thuillier, au Metropolitan Art Museum de Tokyo, à Toulouse et à La Rochelle.
Au printemps 2022 je me consacre à une nouvelle recherche qui aboutira sur la série picturale « Tourbillon de la Soie ». Ce cycle, tout en mouvement, représente des mondes différents, poétiques et respectueux qui se rencontrent.
Emportée par ma recherche continuelle sur les grands thèmes de la vie, je crée la série picturale « Délicatesse » en 2023 dont l’amour est l’épicentre. Pour la première fois dans mes œuvres, on y découvre le corps humain, une jeune fille qui écoute la voix silencieuse du soleil, un couple d’amoureux, un musicien envouté par la mélodie du vent et d’autres personnages remplis de poésie. Mon univers toujours en mouvement, est exprimé par les lignes en courbe, le réalisme des personnages et l’abstraction des symboles colorés. Il rejaillit alors un sentiment de quiétude et de sérénité.
Je plaide pour que l’art, sans devenir un manifeste sociétal, soit plus que le simple témoin des tumultes du monde. Qu’il soit capable, en représentant le réel, de dégeler les âmes, déprendre les esprits et les cœurs des protocoles qui les emprisonnent, libérer les émotions, questionner le monde, décentrer le regard pour faire sentir aux hommes l’harmonie secrète de l’univers.

